EXPOSITION PERMANENTE
Le MigratieMuseumMigration a eu des entretiens avec de nombreux Bruxellois, chacun ayant sa propre histoire et sa propre origine migratoire. De nombreuses histoires sont illustrées dans des vitrines remplies de photos, d’objets et d’effets personnels que nous ont soigneusement confiés les hommes, les femmes, les jeunes qui ont un parcours migratoire.
De Biser de Bulgarie qui travaille pour les droits des Roms à Bruxelles et est très actif dans la communauté LGBTQ à Fariha, née à New Delhi, qui travaille à l’ULB sur les préjugés et la migration, les histoires illustrent la pluralité et la diversité de Bruxelles.
En deux grandes structures circulaires, le MigratieMuseumMigration présente ces 50 vitrines.
Nous espérons donc que cette présentation unique et chaleureuse inspirera de nombreux visiteurs à partager leur propre histoire avec leur famille, leurs amis ou le musée. Les vitrines sont conçues de telle façon qu’elles peuvent être facilement actualisées.
Plus d’un Bruxellois sur trois n’est pas de nationalité belge.
Plus de 75 % des résidents enregistrés ont des racines à l’étranger.
En 2022, Bruxelles comptait 1 222 637 habitants, dont 783 900 Belges.
Les quatre principaux ressortissants non belges sont les Français (68 418), suivis des Roumains (45 243), des Italiens (35 154) et des Marocains (33 955).
En collaboration avec notre partenaire numérique Q-arts, nous avons développé un site Web interactif qui raconte l’évolution de la démographie à Bruxelles. Le visiteur peut effectuer une recherche au niveau régional ou communal.
Un deuxième écran tactile – « Brussels. A Lovely Melting-Pot » – est une visualisation interactive de la démographie bruxelloise, développée par Karim Douieb. La riche diversité culturelle des racines de Karim définit son identité et c’est avec une immense joie et humilité qu’il a fait don de cette œuvre au musée.
Une ligne du temps retrace l’histoire des différentes vagues migratoires après la Seconde Guerre mondiale.
Les différentes vagues comprennent notamment :
– les accords bilatéraux signés entre la Belgique et différents pays tels que l’Italie, l’Espagne, la Grèce, le Maroc et la Turquie.
De nombreux jeunes hommes viennent en Belgique pour travailler sur l’invitation de l’État et des employeurs. On leur donne le nom de « travailleurs immigrés » .
– le regroupement familial
– les expatriés, les résidents des pays de l’UE
– les demandeurs d’asile accueillis au Petit Château
Le 14 novembre 1986, un demandeur d’asile ghanéen est enregistré comme premier résident du Petit Château. Au fil des années, le centre accueillera plus de 80 000 personnes.
L’exposition « De la douleur à l’espoir » de l’artiste contemporain Elia Li Gioi, présente le thème d’actualité : les migrants arrivant en Europe par la mer méditerranéenne.
Elia Li Gioi vit en Sicile. Ces dernières années, il a vu de ses propres yeux des gens se jeter sur la plage. En tant qu’être humain et en tant qu’artiste, il ne voulait pas rester sur la touche.
Il s’est mis au travail avec le matériel qu’il a trouvé sur le rivage : gilets de sauvetage, restes de bateaux avec lesquels les gens ont osé traverser la mer dangereuse, des clous, du matériel de survie, etc.
Dans le MMM, il présente une installation. Une épave entre en dialogue avec 7 collages qui représentent le (dés)espoir de l’humanité. De plus, une expérience immersive créée par Ocular nous plonge dans les réalités de ces voyages.
Le musée est parsemé de différentes œuvres d’art dès l’entrée. Ces œuvres uniques immergent les visiteurs dans un panel de supports qui relatent des histoires de migration à leur façon.
De l’entrée au deuxième étage, les visiteurs trouveront les œuvres de huit artistes contemporains :
- Willem Boel
- Peter Buggenhout
- Ermias Kifleyesus
- Charif Benhelima
- Chems Art
- Elio Germani
- Teresa Argentina Zamora
- Artists Without a Name
Votre histoire ou/et votre art dans le musée ?
Vous trouvez important de partager votre expérience ? Vous êtes artiste et souhaitez exposer votre art au musée ? Contactez-nous pour communiquer votre histoire, en mots et en objets ou exposer vos œuvres d’art.
VOS TÉMOIGNAGES
Lucrecia
J’adore ma vie sociale ici – je ne peux pas vivre sans elle, dit-elle. Ses amis proches à Bruxelles, qu’elle fréquente régulièrement, comprennent des personnes de nationalités très variées : Finlandais, Italien, Polonais, Français, Croate, Russe, Allemand, Vietnamien, Albanais, quelques Belges (Flamands et Wallons) … et même un Argentin. Certains sont des couples, souvent mixtes, et beaucoup d’entre eux ont une formation professionnelle ou scolaire à l’étranger.
Osman
À cette époque, il y avait tellement de travail que les patrons venaient tout simplement chercher les gens au café.
Tony
Je me sens bien à Bruxelles car je trouve qu’il y a beaucoup de liberté pour réaliser mes ambitions. Grâce à sa petitesse, Bruxelles a quelque chose de magique, d’apaisant. J’adore marcher la nuit vers le Sablon, où je trouve l’âme de Bruxelles, c’est mon lieu préféré.
Bachir
Je suis belge et marocain. J’ai grandi ici et je n’oublierai jamais que mon père a tout sacrifié pour donner à ses enfants une vie meilleure ici.